Pittsburgh, Steel City commence à rouiller

Steel City commence à dépérir, que ce soit économiquement ou sportivement, il est loin le temps de l’âge d’or des années 1970 dans la deuxième ville de Pennsylvanie. En effet, la nouvelle aube qu’avaient connues les franchises pittsburgeoises durant les années 2000 semble maintenant en être à son crépuscule. Si les années fastes ont ramené 6 titres en 20 ans à la Cité de l’acier, elle semble avoir bien du mal à tourner cette page glorieuse de leur histoire. Avec des cadres en fin de prime il va falloir se renouveler pour pouvoir espérer mieux. Pourtant cela ne semble pas être la stratégie des dirigeants. Analyse.

En NHL : Les pingouins boiteux

Phil Kessel Buteur indissociable de la conquète des deux titres Stanley a été prié de faire ses valises direction le désert de l’Arizona. En cause son attitude, devenue trop compliquée à gérer dans le vestiaire.

En 2017, Les Pens sont doubles champions en titres avec un collectif s’appuyant sur deux caractéristiques : La jeunesse et la vitesse autour des créateurs divins que sont Sidney Crosby et Evgeny Malkin. Pour autant dès la Coupe Stanley 2017 soulevée, les dirigeants ont semblé perdre leur latin. En effet, la stratégie qui avaient fait d’eux une des forces offensives les plus craintes ressemble de plus en plus à un lointain souvenir. Pittsburgh a de plus en plus de mal à manœuvrer avec l’empilement des mauvais contrats sur le bureau du GM Jim Rutherford (Jack Johnson, Erik Gudbranson ou encore cette année Brandon Tanev) et des paris qui ne payent pas à l’image de la décision de se séparer du portier iconique Marc André Fleury, qui a soulever 3 coupes avec Pittsburgh pour faire de la place à Matt Murray. La décision de renouer avec les gros physiques quitte à sacrifier la vitesse semble anachronique dans la NHL moderne pourtant c’est bien l’orientation que semble prendre des Pens bien loin du lustre de ces dernières années.

La dynastie semble en train de s’essoufler petit à petit. D’autant plus que Sidney Crosby et Evgeny Malkin ont déjà largement entamé le virage de la trentaine et ne pourront plus très longtemps tirer l’équipe à bout de bras.

En NFL : Les Steelers s’accrochent coûte que coûte au ventre mou…

Le talent existe encore en Pennsylvanie mais il n’est pas assez abondant pour jouer le SuperBowl

C’est indiscutable, les Steelers ont encore du talent, Juju Smith Schuster, James Conner, T.J Watt les joyaux sont encore nombreux dans la cité minière. Pour autant l’exode ou la perte des talents ces dernières saisons dresse une liste presque plus impressionante. Faire sans Anthony Brown, Le’veon Bell ou encore Ryan Shazier sans avoir renforcer une équipe défaillante nottament dans le fond de terrain défensif, c’est une mission impossible même pour Pittsburgh.

Engagé dans un début de saison cauchemardesque avec un départ en 0-3 et un QB Ben Roethlisberger qui est blessé toute la saison à 37 ans, la saison 2019 semblait idéal pour sortir un petit peu le tank et tourner la page avec Mason Rudolph pour prendre les commandes de l’équipe.

Que Neni a répondu l’encadrement en faisant venir le Safety Minkah Fitzpatrick, 11e choix de la draft 2011, de Miami pour renforcder le backfield défensif. Le problème, c’est que le prix à payer est cher. En effet, là ou la plupart des insiders estimaient que les Dolphins se contenteraient d’un 2e tour de Draft, c’est bien le premier tour de la prochaine draft qu’ont balancer dans l’échange les Steelers. On range le Tank donc mais les probabilités de playoffs semblent faibles et dans ce contexte manquer de son premier tour lors de la Draft, c’est se priver de l’arrivée d’un possible game-changer pour les années futures. Ce trade fait gagner un an à la franchise Pennsylvanienne avant la reconstruction, pendant combien de temps gagnera-t-elle encore un an .

MLB : Les Pirates naufragés de la MLB depuis trop de saisons.

21 victoires, 41 défaites, c’est le bilan des Pirates de Pittsburgh après le All Star Game. Vous vous doutez bien qu’avec de tels résultats, les Playoffs ne sont même pas à l’horizon. Les problèmes extra-sportifs eux fleurissent tandis que la liste des blessés s’allonge. l’avenir est peu prometteur également avec un groupes de prospects parmis les moins prometteurs de la ligue puisque sauf Mitch Keller, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Pour autant le talent est là à la batte avec Josh Bell ou Sterling Marte mais la rotation est catastrophique bien loin du carré d’As des Dodgers ou du Big Three des Astros. La reconstruction dure depuis 5 ans et l’affluence au Three River Stadium s’affaiblit de plus en plus. Le mal de mer des Pirates est-il incurable ?

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